Constat de départ
La population mondiale s'accroit trop vite; la surpopulation est déjà visible dans certaines mégapoles; parallèlement la biodiversité diminue, nous exposant à un risque de manque en nourriture, en éléments essentiels, à un déséquilibre de notre écosystème.
Les ressources terrestres sont limitées; surfaces cultivables, combustibles fossiles, métaux, … et la rareté croissante de celles-ci entraine un risque de guerre ou de manque cruel.
L'activité humaine génère des déchets et des pollutions qui menacent la vie sur Terre.
Qui peut nier ce constat?
Il faut réagir si nous voulons donner un avenir à nos descendants.
D'accord?
Comment réagir?
En agissant sur les points du constat de départ. Il faut donc:
Limiter la population humaine et préserver la biodiversité.
Eviter le pillage des ressources terrestres, les préserver autant que possible, mieux encore n'utiliser que des ressources renouvelables.
Enfin, il faut diminuer fortement les déchets que nous produisons et les pollutions qu'elles entrainent, mieux encore il faudrait que tous nos déchets soient au minimum recyclables, au mieux réutilisables.
Toujours d'accord?
Limiter la population humaine et préserver la biodiversité
La Chine qui est l'un des pays les plus peuplé, a pris des mesures pour limiter sa population. Relativement efficace. Il faut que tous les pays du monde fassent de même, si nécessaire.
La durée de vie humaine
La durée de vie des populations les plus aisées a tendance à croitre;
Est-il pertinent de laisser croitre ces populations qui ont déjà une forte empreinte écologique sur l'environnement ?
Ce n'est pas une bonne chose sur le plan de l'adaptabilité des individus à un monde en changement rapide; c'est moyennement bon dans la mesure ou les populations vieilles ne se reproduisent plus et limitent naturellement leur nombre. Mais ces populations vieillissantes sont un poids pour les générations jeunes car elles ne sont pas capables de se nourrir par elles-mêmes et nécessitent souvent des soins et une assistance importante. Augmenter sans cesse la durée de vie n'est pas une richesse en soi. Il y a sans doute un âge limite idéal que la population humaine ne devrait pas dépasser. Quel est cet âge limite? Peut-on raisonnablement admettre une limite d'âge avec toutes ses conséquences? Questions extrêmement délicates qui doivent pourtant être l'objet d'une réflexion humaine car si on peut difficilement admettre l'euthanasie, on peut encore plus difficilement admettre un allongement constant de la durée de vie.
Le nombre des enfants
Le nombre idéal des enfants par couple est d'environ 2 pour un renouvellement normal de la population. En France, on doit donc aider financièrement les couples à avoir 1 ou 2 enfants voire 3 exceptionnellement, mais pas plus. En d'autres termes, si le dispositif des allocations familiales est maintenu, celles-ci doivent avoir un montant qui croit jusqu'au 2ème enfant, qui décroit ensuite et devient nul pour le 4ème enfant et suivants. Néanmoins, en cas d'enfant adopté le montant de l'allocation reste égal au maximum.
A l'inverse, la contraception doit être gratuite dès le 2ème enfant né.
La répartition de la population
La répartition de la population mondiale n'est pas bonne; en effet les gens se concentrent dans les villes qui deviennent parfois des mégapoles énormes. De plus beaucoup de ces mégapoles sont situées près des côtes. De ce fait les villes sont en pratique, éloignées des terres nourrissières de par leur situation et de part leur concentration humaine qui interdit au citadin de s'approvisionner par lui même. Le citadin doit faire confiance à de nombreux intermédiaires pour se nourrir et survivre. Cela n'est pas mauvais en soi, mais constitue néanmoins une grande faiblesse en cas de pénurie de nourriture. La ville qui grandit, souvent sans contrôle, grignote beaucoup de terres cultivables au moment où nous en avons le plus besoin. De plus, le désir des mieux nantis, de vouloir habiter en pavillon individuel, accroit ce phénomène comme il accroit les problèmes de circulation et de communication.
On ne peut pas entasser tous les humains dans des tours! Sur le plan social et économique, les tours sont des catastrophes qui n'amusent que quelques mégalomanes. On ne peut pas davantage autoriser chacun à habiter son pavillon! Il faut donc mettre en œuvre une politique d'habitat intelligent.
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Donner le droit au soleil pour tous; toute nouvelle construction ne doit pas faire d'ombre importante aux constructions déjà réalisées. Toute construction existante ne respectant pas ce droit peut être condamnée à être détruite à échéance.
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Inciter fortement à construire groupé, même à la campagne ceci tant pour des raisons d'occupation du sol que pour des raisons d'économie d'énergie (voir plus loin).
Préserver la biodiversité, c'est vital
La plus grande diversité des plantes et des animaux est une richesse et même un élément d'avenir pour l'humanité. On ne peut tolérer tout ce qui diminue cette biodiversité car on trouve aujourd'hui encore des composés chimiques, des éléments issus des plantes et ayant des utilisation très bénéfiques pour les hommes. Même constat en ce qui concerne le règne animal qui nous a déjà rendu de très nombreux services.
Il faut donc lutter chaque jour pour préserver cette biodiversité
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Refuser la déforestation; en détruisant des forêts pour y mettre en place une culture spécifique, on appauvrit le capital de biodiversité des plantes et des animaux.
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Refuser la forêt intensive par exemple d'eucalyptus, d'hévéas, de pins, … En effet ce type de forêt artificiel a détruit la biodiversité d'une part mais aussi rendu cette forêt plus vulnérable aux parasites, aux incendies, etc ...
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Refuser l'agriculture intensive; pour les besoins de la mécanisation, pour des raisons financières comme la concentration, les terrains agricoles se sont distendus. Au point de devenir bien plus sensibles aux parasites, à l'érosion, à la sécheresse. De même la recherche d'une production à l'hectare toujours plus grande, a nécessité l'utilisation de pesticides, d'engrais chimiques qui ont détruit l'humus initial et rendu la terre stérile. Il faut revenir aux bocages, aux petites surfaces, déposséder les agro-financiers, rendre la terre aux petits cultivateurs. Il faut abandonner la mécanisation géante et peut être revenir à la traction animale à chaque fois que possible.
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Refuser la pêche industrielle; ce type de pêche utilise de grands bateaux spécialisés qu'il devient difficile de rentabiliser du fait du prix des carburants, du fait du poids des mensualités de remboursement. Cette course à la technique s'est faite sans tenir compte du potentiel et de possibilité de reproduction des poissons. Ne nombreuses espèces sont déjà menacées; pourtant, les pêcheurs continuent à les extraire … pour rentabiliser dans l'immédiat, leur matériel. On est tombé sur la tête. Il faut donc prendre des mesures pour faire cesser cette exploitation des océans qui menace la biodiversité maritime mais aussi notre survie.
Eviter le pillage des ressources terrestres, les préserver autant que possible, mieux encore n'utiliser que des ressources renouvelables
La Terre renferme dans son sol de grandes richesses que les hommes ont exploité à gogo depuis quelques siècles seulement. En fait, il y a surexploitation et l'on sait désormais que le pétrole bon marché et en grande quantité, c'est fini. Même chose pour le gaz, l'uranium, l'argent, l'or, le zinc, le plomb, ,l'étain, le palladium, le cuivre, … Les réserves disponibles sont estimées à moins de 40 ans! Les combustibles fossiles (Charbon, pétrole, gaz, uranium ) sont utilisés dans l'industrie pour produire des engrais chimiques, des pesticides, des plastiques, dans le chauffage des bâtiments ou des processus de fabrication, dans les transports. Les métaux entrent dans la composition de nombreux objets fabriqués par l'homme; ils sont parfois utilisés comme catalyseurs de réactions chimiques.
Nous avons 4 possibilités
Soit apprendre à nous passer complètement des combustibles fossiles ou métaux, soit trouver des substituts renouvelables, soit apprendre à tout recycler au plus fin, soit chercher de nouvelles ressources de façon plus destructrice de notre environnement.
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Apprendre à nous en passer complètement: cela paraît difficile mais c'est sans doute ce que nous pouvons faire de mieux, ne serait-ce que pour éviter la pollution engendrée par les combustions d'hydrocarbures (voir chapitre suivant). De part leurs nombreux effets néfastes à court, moyen ou long terme, les ressources fossiles devraient être bannies ; nous verrons au chapitre pollution que ce type de ressources nous mène dans une impasse. Il n'y a donc d'autre solution que de faire marche arrière avant que le piège ne se referme sur l'humanité.
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Trouver des substituts: c'est possible et c'est souhaitable sous réserve que ces substituts soient à base de renouvelable. On sait déjà faire des plastiques à base de renouvelable. Bien entendu, veiller à ce que ces substituts n'apportent pas d'autres pollutions graves.
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Recycler au plus fin: à faire d'urgence. Car le recyclage bien conduit peut éviter l'accumulation de déchets et de polluants. Par exemple, comme les ressources en or sont évaluées à une dizaine d'années, il va falloir recycler ce métal très vite. Il faudra aussi inventer des objets dont les composants sont facilement séparables lors de leur recyclage, sans accroissement de la pollution. Le secteur du recyclage est un domaine d'avenir.
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Chercher des ressources quand même, toujours plus loin: c'est l'idée la plus néfaste pour l'humanité, des compagnies pétrolières qui sont prêtes à truffer la terre de derricks pour extraire les huiles ou gaz de schiste … au mépris des pollutions que ça entraine. Voir aussi l'exploitation scandaleuse des schistes bitumeux au Canada, …
De même dans les océans, les rivières, les lacs nous disposons de poissons et de crustacés pouvant satisfaire notre faim. Les terres agricoles sont propices à la culture et à l'élevage qui nous fournissent des produits d'alimentation. Les forêts peuvent nous fournir raisonnablement du bois que l'on peut utiliser comme combustible ou comme matériau de construction.
Les utilisations
Reprenons ce point sous l'angle de l'utilisations des ressources terrestres
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La nourriture: les terres agricoles, les animaux d'élevage, les poissons et crustacés sont la base de notre alimentation. Les terres agricoles étant en surface finie, la production de denrées alimentaires d'origine agricole est elle même finie. Nous devons donc veiller à ce qu'un maximum de terres soient cultivables et le restent. Il faut interdire toute pratique mettant en péril le potentiel de production alimentaire du sol. Par exemple, la culture de plantes aux fins d'élaboration d'agro-carburants devrait être bannie. Il faut restreindre la consommation de viande car les animaux mangent des végétaux en quantité, boivent beaucoup d'eau, dégagent souvent des quantité de méthane. Ce faisant les animaux entament gravement le potentiel alimentaire du sol. Une prairie est moins utile à la nourriture des hommes qu'un champ de blé. Il faut surtout que la production agricole soit toujours au bénéfice principal des populations locales. Par exemple, la production massive de cacao en Cote d'Ivoire est un non sens; la production de ce pays doit avoir pour motivation principale de nourrir son peuple ; les bénéfices éventuels de vente de cacao doivent revenir en priorité au cultivateur local, pas à la multinationale.
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Le chauffage et la climatisation: Le chauffage des habitations représente une part substantielle de la consommation d'énergie dans les pays riches (> 30%). Ce chauffage est obtenu soit par combustion directe d'un combustible fossile, soit par combustion d'un combustible renouvelable (bois, biomasse), soit par effet joule dans un radiateur/convecteur (électricité produite par des centrales thermiques ou nucléaires), soit par récupération de l'énergie solaire (et un petit stockage!). La raréfaction des combustibles fossiles implique que seules la combustion de renouvelable ou la récupération directe ou indirecte d'énergie solaire restent possibles. Notons, cependant, que l'isolation drastique de tous nos logements pourrait limiter considérablement nos besoins tant en chauffage qu'en climatisation. C'est donc un impératif de la rénovation de l'ancien (>70% du parc) et de la construction nouvelle. Et il faudrait faire cet effort, dès maintenant, pendant que nous disposons encore de matériaux et de transports bon marché.
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Les transports: Ce secteur représente une part considérable de la consommation d'énergie des pays riches (>40%). En effet avions, voitures et camions, bateaux ou péniches, utilisent très souvent du pétrole ou un dérivé du pétrole. De plus la concentration urbaine, la mondialisation, entrainent des échanges à longue distance voire à très longue distance du moindre produit et/ou aliment. En cas de pénurie de pétrole, le transport est très menacé. Ne voulant pas changer notre façon de vivre, des chercheurs et des entrepreneurs imaginent déjà la voiture individuelle électrique ou le camion à hydrogène! A priori, cette idée n'est pas bonne car l'électricité ou l'hydrogène doivent être produits et distribués pour que ces véhiculent roulent. Il faudra donc produire encore plus d'électricité ou d'hydrogène à partir des seules énergies renouvelables. Ce n'est pas impossible, mais c'est augmenter considérablement les besoins en énergie renouvelable pour une mauvaise cause. Il serait plus judicieux de profiter de la pénurie de pétrole pour revoir notre mode de vie. Avons nous réellement besoin de transporter tant, nos marchandises et nos corps à travers la planète? Comme pour l'usage chauffage et climatisation, nous devons réduire notre usage transport au strict nécessaire. Et ceci est tout à fait envisageable si nous relocalisons nos fabrications.
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Les fabrications: Ce secteur consomme de l'énergie mais aussi de nombreux métaux ou matériaux. Par exemple, la fabrication d'un pesticide ou d'un engrais est à base d'hydrocarbures. La fabrication d'une puce électronique utilise du silicium (très disponible), de l'or (plus rare), … Ce secteur va donc être très impacté par la raréfaction des matières premières. Les procédés de fabrication devront être revus en fonction des nouveaux besoins d'objets mais aussi en fonction des nécessités du recyclage et des impératifs de non pollution. Ces multiples contraintes devraient imposer la relocalisation des fabrications, donc des usines plus nombreuses, plus petites, plus disséminées qu'aujourd'hui. De plus les usines seront encouragées à utiliser les matériaux disponibles à leur porte. Cette relocalisation diminuera le volume des transports. On peut penser que la volonté d'éviter le gaspillage, générera des achats moins nombreux, plus durables, mais aussi plus ciblés sur la clientèle locale. Le gros distributeur et la centrale d'achat deviendront obsolètes. Les petites unités de productions locales seront nombreuses et pourront ouvrir un magasin destiné à la population locale. On pourra encore commander à l'autre bout du monde un produit bien spécifique mais la plupart des besoins vitaux seront fournis par les petites entreprises locales (agricoles ou industrielles).
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La construction: Ce secteur est aujourd'hui accaparé par quelques grandes entreprises plus internationales que françaises; ces grandes organisations ont tendance à imposer des techniques de construction et des produits rodés (construction en béton, isolation par l'intérieur, …). Or, ces techniques sont dépassées, car elles ne conviennent pas aux besoins d'isolation forte des nouveaux logements. Il faut donc agir pour imposer à ces grands groupes le respect des contraintes de super-isolation, le respect de leurs sous traitants nombreux, créer des règles mettant les petits constructeurs à égalité de droits avec les ténors. Il faut surtout, faire utiliser en priorité les matériaux locaux et écologiques.
L'aspect social
Si les ressources sont limitées, les objets produits, les quantité de nourriture aussi. Il est donc impensable de permettre à quelques uns de s'empiffrer et de s'en mettre plein les poches alors qu'une grande majorité d'autres gens ont du mal à se nourrir. Cela signifie que la gestion réaliste des ressources terrestres impose une plus grande équité entre les hommes. Donc instaurer un revenu/rente plancher et un revenu/rente plafonné pour tous. Par exemple, limiter l'écart des revenus/rentes d'un facteur 10 à 15.
L'aspect commercial
Celui qui cultive ou qui produit doit toujours être le premier bénéficiaire de son travail. C'est lui qui fixe une marge bénéficiaire initiale lors de la vente de son produit. La marge initiale et l'origine du produit doivent toujours être visibles. S'il y a des intermédiaires, ceux-ci ne peuvent appliquer qu' une marge à la revente inférieure à la marge d'achat d'au moins 20%. Ainsi, à partir du cinquième intermédiaire la marge est insignifiante et donc sans intérêt commercial. C'est toujours le producteur initial qui fait la meilleure marge. Les réductions sur quantité ne sont pas légales. Le prix d'un produit est indépendant de la quantité cédée. L'intermédiaire ne peut exiger de clause d'exclusivité. Le vendeur est toujours libre de vendre à qui il veut. Par exemple un éleveur pourra vendre son lait au particulier local ou à la laiterie au même prix. Par contre le coût du transport est toujours séparé du prix du produit ; ce coût correspond au prix réel majoré d'une marge légale.
Diminuer fortement les déchets et les pollutions
Il s'agit là d'une nécessité vitale bien que cet objectif soit difficile à atteindre. En effet nous pouvons agir efficacement sur les productions nouvelles en nous fixant des critères à respecter. C'est déjà plus ou moins le cas aujourd'hui sauf que ces critères ne sont pas drastiques. Nous pouvons obtenir une diminution naturelle des pollutions par la décroissance de la population (peu probable) et par la relocalisation car moins de transport et utilisation des matériaux locaux devrait être moins polluant.
Mais il faut également éliminer peu à peu tous les déchets résiduels laissés depuis le début de l'industrialisation.
Diminuer les déchets et pollutions produits actuellement
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Arrêter toute production générant des déchets toxiques à long terme : c'est le cas de l'industrie nucléaire dans son ensemble. Il faut arrêter au plus tôt et mettre en sécurité tout réacteur nucléaire. Il faut isoler tous les matériaux radioactifs, voire les neutraliser si possible. Il faut décontaminer les sites nucléaires sous réserve que la décontamination ne génère pas des produits encore plus dangereux ;
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Gérer les forêts et les zones non cultivables en vue de garder un bilan CO2 nul ; pendant leur croissance les plantes absorbent du CO2, qu'elles piègent dans le bois de construction, qu'elles restituent à l'identique lorsque ce bois est brûlé dans un poêle.
Eliminer les déchets et effets polluants des productions anciennes
Notre environnement a été largement pollué par le passé et il en reste des traces. Nos intérieurs transpirent des COV, l'atmosphère contient un peu trop de gaz à effet de serre, des lits de rivière comme le Rhône sont pollués au pyrolène, des radionucléides poisons sont stockés un peu partout dans le pays, … Comment supprimer ces pollutions ? Peut-on rendre nos rivières propres ? Peut-on respirer sain ? Peut-on enrayer le dérèglement climatique ?
Vastes questions auxquelles il est difficile de répondre précisément.
Pourtant il nous faut tout mettre en œuvre pour restituer notre environnement sain d'antan. Cette tache ardue nécessitera beaucoup de main d'oeuvre. C'est une tache qui semble non rentable économiquement sauf à trouver des utilisations viables et possibles. Mais c'est une tache essentielle pour le maintien d'un environnement de qualité.
Utilisation de ce document
Tous les points abordés peuvent servir de critères pour comparer divers programmes politiques. En effet toute activité humaine doit avoir pour objet ultime la préservation de notre environnement. Toute action qui est contraire à cet objet peut être considérée comme nocive ou négative.
Résumé de ces points :
Point | Objectif |
Durée de la vie humaine | À limiter à ?? |
Nombre d'enfants | À limiter à environ 2,1 enfants/couple |
Répartition de la population | Mieux répartir sur la Terre |
Interdire la construction de tours | Trop énergivores, trop concentrationnaires |
Favoriser la construction et surtout la réhabilitation des immeubles de faible hauteur | Répartition de la population plus intéressante pour limiter les déplacements longs. |
Donner le droit au soleil pour tous | |
Inciter fortement à construire groupé et bien orienté | Moins de pertes, plus de récupération d'énergie |
Refuser la déforestation | Garder des forêts saines pour un bon bilan carbone |
Refuser la forêt intensive | Combattre |
Refuser l'agriculture intensive | Combattre |
Refuser la pêche industrielle | Combattre |
Nous passer complètement de ressources fossiles | Pour diminuer et même annuel toute pollution |
Trouver des substituts aux ressources fossiles | A base de renouvelable |
Recycler au maximum | Pour garder notre potentiel de ressources fossiles |
Privilégier la culture pour se nourrir | Contre les agro-carburants |
Privilégier la culture à l'élevage | |
Manger moins de viandes et poissons | Plus de végétariens, moins de carnivores |
Isoler fortement toutes les habitations | Moins de chauffage/climatisation |
N'utiliser que des énergies renouvelables pour se chauffer, s'éclairer, se mouvoir mécaniquement | |
Relocaliser les fabrications | Plus de petits emplois, moins de transports |
Réduire le volume-trajet des transports | |
Réviser les méthodes de fabrication | Recyclable à 100%, Non polluant, réellement utile |
Préférer les petites structures aux grands groupes tentaculaires | Plus proche de l'utilisateur, plus de diversité, abandon du facteur d'échelle |
Instaurer un revenu minimum universel | Chacun doit pouvoir vivre décemment à minima |
Instaurer un plafond maximum des revenus/rentes | Les super riches sont néfastes à l'ordre social |
Abolir l'héritage ou du moins le restreindre fortement | Pour éviter la main mise d'un petit nombre sur le plus grand nombre des biens |
Mettre en place un ordre commercial nouveau | Priorité de revenu au fabricant initial |
Arrêter toute production générant des déchets toxiques à long terme | Préserver notre environnement |
Limiter fortement la production des pesticides et des engrais chimiques | Préserver environnement, améliorer la biodiversité |
Limiter fortement voire interdire la combustion des hydrocarbures | Supprimer les pollutions correspondantes |
Gérer les forêts et les zones non cultivables | Dans l'intérêt commun, en vue d'un bilan carbone nul. |
Supprimer toute trace de pollution | pour laisser une planète naturellement propre et vivable à nos descendants |