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14 septembre 2013 6 14 /09 /septembre /2013 20:57

N'ayant pas peur du ridicule, j'ai osé envoyer la lettre ci-dessous à François Hollande. J'ose espérer benoitement, qu'elle sera lue attentivement. Je me leurre évidemment. 

N'empêche, ce que j'écris, ce que je pense, ne peut il être une source et peut il donner de bonnes idées à nos concitoyens ?

C'est dans cet espoir que je livre ici, cette lettre:

 

Monsieur le président de la République,

 

 

Vous avez apprécié mes vœux et j'ai eu le grand honneur de recevoir les vôtres, personnellement, en retour. C'est pourquoi j'espère que vous lirez avec attention ce courrier.

En effet, j'ai voté pour vous et votre équipe parce que je crois que vous êtes en mesure d'infléchir la politique néo libérale qui conduit le monde, et la France en particulier, à sa perte. Vous pensez sans doute que j'exagère ? Veuillez lire l'argumentation suivante pour vous convaincre que la politique néo libérale détruit tout, y compris les chances de survie de l'humanité.

Pour un néo libéral, seul le profit réalisé est un but sérieux. Qu'il s'agisse d'un institut financier, d'une entreprise de construction, etc … il s'agit de présenter, chaque année aux actionnaires des comptes positifs et distribuer des dividendes.

Pour ce faire, ces entreprises misent sur l'activité économique : il faut que les entreprises produisent des biens ou des services et il faut que des ménages achètent ceux-ci. Si les ménages sont dans l'incapacité d'acheter vu leurs maigres revenus, les banques leur prêtent comme elles prêtent aux entreprises afin de soutenir l'activité à tout prix. Si les ménages ne sont pas tentés par les biens ou les services proposés, la publicité fera en sorte de les motiver comme les insectes sont attirés par la lumière.

Quand ce système tourne bien on parle de croissance, quand il va mal on déplore une crise.

Le problème c'est que ce système ne peut pas continuer à croitre constamment et qu'il est en réalité menacé par une récession constante. Pourquoi ? Tout simplement pour la raison suivante : la production de biens ou de services implique forcément la consommation de ressources naturelles puisées dans la terre ou la mer. Or, vous savez, comme moi, que ces ressources ne sont pas infinies et que leur rareté va forcément engendrer une baisse de l'activité économique voire une récession.

L'Etat souhaite la croissance qui lui permet via taxes et impôts, de disposer de recettes et donc d'une marge de manœuvre pour effectuer des actions sociales et solidaires, pour renforcer la localisation des entreprises, pour lutter contre les concentrations, les trusts, etc …

Selon mon argumentation, cette croissance continue étant impossible, l'Etat français aura les plus grandes difficultés financières. Sa dette, qui résulte autant des cadeaux fiscaux faits aux nantis que des efforts faits, socialement, pour minimiser les dégâts du néo libéralisme, ne pourra qu'augmenter.

En fait, vouloir maintenir le système économique libéral actuel est une hérésie ; il faut avoir le courage de le casser et de monter un autre système qui soit réellement au service de l'humanité toute entière. Ce nouveau système doit s'appuyer sur quelques principes de base :

  1. L'exploitation des ressources stockées sur Terre (énergies fossiles ou fissiles, métaux, terres rares, etc …) doit être très fortement limitée et même tendre vers zéro.

     

  2. L'utilisation des ressources de flux (agriculture extensive, élevage, pêche, soleil, vent, marées, hydraulique, etc …) doit être privilégiée mais ne jamais dépasser les possibilités du milieu considéré. Si le soleil ou le vent ne risquent pas d'être surexploités, il n'en va pas de même pour la pêche par exemple.

     

  3. La localisation des entreprises doit être la règle (chacun devrait trouver dans un environnement proche, les activités, les denrées, l'école, les possibilités de loisir); la concentration des activités doit être combattue (beaucoup moins de grandes surfaces, d'enseignes tentaculaires, de zones spécialisées). Cette re localisation permettra :

    - de réduire les trajets, donc les transports énergivores,

    - d'éviter que les écoliers ou les maitres et bien d'autres, perdent un temps précieux en bus, métro ou train,

    - de redonner de la consistance et de la vie aux quartiers, aux villages

    - de rendre ces entités territoriales plus autonomes et moins dépendantes du monde extérieur ; le commerce international enrichit sans doute les négociants ou assimilés mais il détruit l'initiative locale (par la concurrence déloyale, par le sentiment d'injustice),

    - de donner leur chance aux petits joueurs de foot, aux acteurs de théâtre, aux petits cinémas de quartier, …

    - de rendre la coopération inter générations plus active, …

4.La démocratie véritable doit être instaurée ; actuellement les élus forment une sorte de caste. Un élu fait carrière comme si cela allait de soi (c'est sans doute votre sentiment, de par votre histoire ou carrière politique); au contraire, je pense qu'un élu n'est qu'un représentant du peuple, qu'il est au service de ce peuple, que cette charge est lourde voire dangereuse par toutes les tentatives de corruption des lobbies. C'est pourquoi l'élu ne doit pas faire plus de deux mandats consécutifs, qu'il doit retourner à la vie active rapidement pour rester en phase avec ses concitoyens.

Je pense même que le parlementaire devrait être tiré au sort et non pas élu. On y gagnerait beaucoup en une meilleure représentativité du moins si ce tirage était assujéti à la répartition sociale de la population. On s'éviterait des frais de campagne politique, des discours sans intérêt, des promesses non tenues.

 

  1.  
    1.  
      1. Dans ce modèle de société, ce n'est plus la recherche et la mesure du profit qui est valorisée mais la recherche d'une meilleure santé, d'une meilleure cohésion sociale, d'une meilleure chance de survie des hommes. Il faut que tous les actifs aillent au travail avec la satisfaction du service rendu aux autres. Les travaux les plus durs ne sont plus affectés à vie à certains mais un roulement est établi pour que chacun participe à ces travaux pénibles mais d'utilité publique. De même les travaux les plus agréables ne sont pas l'apanage de quelques uns mais le lot de tous.

         

      2. Dans ce modèle de société, la propriété individuelle reste possible, y compris celle d'un bien immobilier ; néanmoins le bien immobilier ne peut être hérité ; à la mort du dernier propriétaire, le bien revient à l'Etat. En effet, je pense que l'héritage d'aujourd'hui n'a plus de rôle social comme autrefois, quand l'espérance de vie était basse. Hériter de son père ou de sa mère à soixante dix ans ou plus est un peu tard pour permettre un re-décollage dans sa vie ! Bien souvent, heureusement, les individus ont réussi dans leur vie (autour de 35 ans) sans le secours de l'héritage des ainés.

         

      3. Il faut supprimer les dépenses privées inutiles. Par exemple, le système des composteurs, des tickets électroniques ou papier , des contrôleurs, des ordinateurs qui tournent à plein pour délivrer des tickets ou billets à prix variables selon des critères purement marketing est à proscrire. D'autant plus que rendre en apparence gratuits (car en fait intégrés dans les impôts), les transports en commun pourrait inciter fortement les français à abandonner leur voiture (et donc diminuer la facture énergétique du pays). On a créé par cet ancien système, des services, des emplois qui dans la logique néolibérale, semblent utiles parce qu'ils soutiennent l'activité économique. En réalité tous ces emplois consomment des ressources considérables pour un service humain nul rendu à l'usager ! Demandez à un contrôleur ou un guichetier de la Sncf de vous indiquer les moyens de transports disponibles une fois que vous êtes arrivés dans une gare moyenne de France ; cette personne sera incapable de vous informer correctement bien que votre voyage ne s'arrête pas à la gare !

        Ceci n'est qu'un exemple parmi des milliers d'autres. Il faudrait toujours se demander si une production ou un service est réellement utile à quelqu'un, le terme d'utilité étant pris au sens humaniste et non au sens économique.

Je m'aperçois que j'ai été très long, que je suis loin d'avoir exploré toutes les pistes d'un projet de nouvelle société plus humaine, moins destructrice de l'environnement, plus re localisée. Je vous prie de bien vouloir excuser ces longueurs et ce parti pris contre la Sncf en particulier. J'espère néanmoins avoir suscité votre curiosité sur quelques une des idées exposées, ci dessus, bien trop rapidement.

Je me tiens à votre disposition pour étayer un point particulier, pour débattre avec un de vos collaborateurs, pour m'inscrire dans une réflexion déjà engagée si vous le souhaitez.

 

Veuillez agréer, Monsieur le président, l'expression de mes respectueuses salutations.

 

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6 août 2013 2 06 /08 /août /2013 07:55

La durée de vie des français a augmenté. Il en résulte que le nombre des actifs, ceux qui paient les retraites, diminue par rapport au nombre des retraités. De ce fait le système de retraite par répartition actuel ne suffirait pas à payer les retraites dans les années à venir.

Il faut donc revoir les bases de ce système. Pour cela on peut agir sur plusieurs facteurs:

1. allonger la durée de cotisation, ce qui a un double effet; d'une part la cotisation globale par actif est plus importante; d'autre part l'âge de départ en retraite est reculé ce qui réduit la durée moyenne pendant laquelle la retraite est versée.

2. augmenter le taux de cotisation augmentant ainsi la cotisation globale mais au prix d'un effort financier plus important pour chaque actif

3. mettre plus de capitalisation dans les retraites, c'est à dire inciter les actifs à capitaliser sur des fonds de pension qui leur restitueront une pension complémentaire lors de leur départ en retraite.

Voyons comment on peut agir équitablement et intelligemment sur chacun de ces facteurs.

1. l'allongement de la durée de cotisation n'est possible que si les entreprises ne se séparent pas de leurs employés avant qu'ils ne partent en retraite; en effet dans le cas contraire, l'employé devenu chômeur subirait une double peine: revenu minimum jusqu'à son départ en retraite, cotisation à sa retraite par points minimale et donc montant de sa retraite diminué d'autant.

La durée de vie des français n'est pas la même selon divers facteurs dont les catégories sociales. Pour schématiser, un ouvrier vit moins longtemps qu'un cadre d'entreprise. Si on veut être équitable, il faut donc moduler l'âge de départ en retraite selon la catégorie sociale ou l'espérance de vie réelle; ainsi un ouvrier pourrait partir en retraite beaucoup plus tôt qu'un cadre supérieur. De même la pénibilité de certains travails modulerait l'âge de départ à la retraite. Pour fixer un peu les idées, le dirigeant d'entreprise partirait en retraite à 70 ans ou plus, le cadre supérieur à 68 ans, le cadre moyen à 66 ans, l'employé à 64 ans, l'ouvrier à 62 ans, ...

2. l'augmentation du taux de cotisation pourrait être réparti entre l'entreprise et l'employé comme c'est déjà le cas aujourd'hui. On pourrait imaginer que la cotisation de l'entreprise soit plus importante si elle licencie davantage que la moyenne et/ou si elle licencie du personnel de plus en plus près de l'âge de départ en retraite. En effet l'Etat qui prend en charge les chômeurs n'a pas à supporter indument les effets du néolibéralisme. De même le taux de cotisation de l'employé pourrait croitre au fur et à mesure qu'il se rapproche de la date de son départ en retraite.

3. la capitalisation: vu l'incidence facheuse sur l'économie des fonds de pension actuels, je pense qu'il ne faut en aucun cas accroitre la part de capitalisation. En effet, ce système pervers permet à un fond de pension de provoquer la faillite de l'entreprise pour laquelle travaille le salarié. Ou bien il faut moraliser le système économique et interdire la spéculation, les profits à 2 chiffres, etc ...

Enfin, un point qui est rarement évoqué: travailler de moins en moins longtemps à mesure que l'on approche de son départ en retraite; cette oportunité ayant l'avantage de préparer un passage en douceur du statut d'actif à retraité. Par exemple, l'année qui précède le départ en retraite, le salarié ne travaillerait plus qu'à mi-temps.


 


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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 17:46

Nombre de business men sans vergogne s'attaquent aujourd'hui au principe de précaution. En effet, selon eux, ce principe empêcherait l'Europe et la France d'exploiter des technologies comme les OGM (Organismes Génétiquement Modifiés) ou les GDS (Gaz de Schiste). Pendant que la France ou l'Europe s'interdisent d'utiliser ces techniques, les USA en particulier exploitent à fond ces techniques et les sociétés qui se sont engagées dans cette voie font des profits substanciels, disent ils.

Remettons un peu les pendules à l'heure !

D'abord, il n'est pas sûr du tout que les sociétés américaines fassent des profits mirifiques très longtemps encore !

Ensuite, il ne faut surtout pas négliger l'impact néfaste sur l'environnement et sur les hommes de ces techniques.

1. Le profit n'est pas assuré sur le moyen et long terme

De nombreuses compagnies américaines ayant exploitées les GDS se font racheter par de plus grosses au mieux ou bien déposent purement et simplement leur bilan. En effet, un puits de GDS n'est pas productif très longtemps; sa courbe de production montre une décroissance très rapide dans le temps. Il faut sans cesse faire de nouveaux puits, amener des produits chimiques et des tonnes d'eau pour effectuer une nouvelle fracturation hydraulique. La technique marche mais sa rentabilité est très faible: pour l'équivalent d'un baril de pétrole investi on peut espérer en extraire trois au mieux. Il semble même qu'une subvention au puits actif existant aux USA, soit l'un des facteurs de rentabilité des puits; or cette subvention est payée par tous les américains comme une sorte d'impôt qui serait redistribué aux compagnies pétrolières !

La firme Monsanto, gros producteur de semences OGM ne va pas si bien que cela; en effet pourquoi cette firme intenterait elle des procès aux cultivateurs américains utilisant leurs semences contre leur gré ?

Bref, le profit annoncé sur ces 2 techniques n'est pas garanti du tout; mais il est vrai que les requins de la finance et du business ne voient pas plus loin que le bout de leur nez: aujourd'hui le profit est encore possible, qu'importe s'il faut fermer la porte demain !

2. L'impact de ces technologies est néfaste à l'environnement et à l'homme.

Dans le cas des GDS on sait que les masses d'eau nécéssaires privent déjà certains cultivateurs américains de moyens d'irrigation. Les fuites de méthane sont importantes malgré le soi-disant progrès technologique; il en résulte des pollutions locales graves de l'eau, des hommes, des bêtes ainsi qu'un accroissement important de l'effet de serre sachant que le méthane est 400 fois plus dangereux que le CO2 sous cet angle. Enfin les tremblements de terre dus à cette technique sont avérés.

Dans le cas des OGM, les dégâts sont nombreux tant pour l'environnement que pour les hommes. Les semences stériles obligent les cultivateurs à acheter celles-ci; le fournisseur étant unique ou presque, le prix en est élevé. Si la récolte n'est pas au rendez vous suite à un aléa climatique ou suite à démarchage abusif, des cultivateurs doivent liquider leur affaire.

La semence OGM étant quasi unique, sa grande diffusion supprime de la bio-diversité faisant encourir un risque grave pour l'humanité. Enfin les pesticides/herbicides utilisés conjointement avec ces OGM sont particulièrement néfastes pour la faune.

En conclusion, si le principe de précaution est l'un des remparts contre ces requins qui veulent continuer à piller et polluer la planète, il faut le défendre à tout prix. Je crains que les américains ne regrettent amèrement leur choix purement économique sans considération de l'environnement. Tout se passe comme si ils recouvraient leur terre d'une merde qui bientôt mettra en péril leur propre existence ! Et ce péril là est sans doute bien plus grave et bien plus vraisemblable qu'une menace d'Al Quaida.

La France, l'Europe même ont peut être compris que le principe de précaution est salvateur pour leurs citoyens et pour l'humanité toute entière.

Honte à Jacques Attali, Eric Woerth, Laurence Parisot, Arnaud Montebourg ... et bien d'autres qui sont prêts à sacrifier notre environnement, leur environnement pour quelque dollars de plus ! Honte à tous ces gens là qui sacrifient le devenir de leurs propres enfants !

 

 

 

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 18:36

Cette entreprise ou ce groupe fabrique encore des vieux parpaings de béton. Ce genre de produit, malheureusement bien connu des artisans maçons et du public est inadapté à la construction nouvelle ou à la rénovation du fait de ses très mauvaises performances thermiques d'une part et de la grande quantité d'énergie nécessaire à sa fabrication.

Néanmoins cette entreprise prétend que son produit est bon pour l'environnement; ci-joint leur pub dans Batiactu:

Le Bloc Béton, le matériau 100% local

Le Bloc Béton ou parpaing, est produit par 350 sites partout en France, et utilise des composants non importés. Il contribue au maintien de l'emploi local et réduit l’impact du transport. Sa fabrication et ses matières premières sont 100% locales.
Comme quoi le 'local' peut être, en réalité, la pire des choses car la pollution générée par l'énorme quantité énergétique de chauffage nécessaire à la fabrication des parpaings, nuit gravement à notre environnement et ce dans 350 points de France ! En effet, par exemple, la seule production de ciment génère beaucoup de gaz à effet de serre (CO2). 
J'ai adressé un message dans ce sens à cette entreprise en précisant mes coordonnées; j'attends une réponse ?
Dois-je insister et rappeler à cette entreprise et à chacun de nous que la construction doit respecter des exigences d'isolation qui sont facilement obtenues avec du béton cellulaire ou de l'armature bois. L'entreprise Brocalians ferait bien de diversifier sa production en ses 350 sites, par exemple en produisant des blocs de béton cellulaire !
Chacun de nous devrait comprendre qu'il est stupide de rajouter un isolant extérieur ou intérieur aux parois d'une construction en parpaings, dans la mesure où l'utilisation du béton cellulaire fait d'une pierre 2 coups: bien construit et bien isolé ! De plus ce matériau léger est à la portée de bons bricoleurs.
Qu'on se le dise:
 Une maison en parpaings, c'est lourd et ça craint
 Une maison en béton cellulaire, c'est extra ... ordinaire !

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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 22:18

RTE lui même l'admet: les éoliennes diminuent la charge des centrales thermiques tout particulièrement lors des grands froids. Or que se passe-t-il en cas de grand froid ? Le particulier équipé de chauffage électrique a besoin de davantage de puissance électrique juste pour produire de la chaleur. Tout physicien vous apprendra que toute conversion énergétique engendre des pertes. Même si le convecteur électrique ou même la pompe à chaleur a un rendement intéressant, il ne faut pas oublier que la centrale productrice d'électricité a, elle, un rendement médiocre.

 

D'où l'idée suivante: et si un particulier ou mieux une collectivité locale, utilisait l'énergie du vent pour produire de la chaleur et la restituer directement au particulier ou à la collectivité via un réseau de chaleur ?

Même sans aucun dispositif de stockage de cette chaleur, en cas de grand froid (du entre autres au vent important), l'éolienne apporterait une contribution importante en chauffage, limitant de ce fait l'utilisation du chauffage électrique et  donc la charge des centrales thermiques de production d'électricité.

 

Je fais confiance aux ingénieurs pour développer un système simple et efficace de conversion de l'énergie mécanique de l'éolienne , directement en chaleur (ça existe déjà et ça se nomme frein). Pour éviter les pertes de cette chaleur, le convertisseur mécanique-chaleur serait avantageusement disposé au pied de l'éolienne, voire sous terre et non pas dans une nacelle (simple transmission mécanique à très faibles pertes).

 

Mais on peut faire encore mieux; stocker la chaleur, dans le sol par exemple, avec un dispositif d'isolation performant. Ainsi cette chaleur stockée et accrue à chaque phase de fonctionnement de l'éolienne, pourrait être extraite en fonction des besoins du particulier ou de la collectivité.

 

Quand on sait que le besoin énergétique de chauffage représente un peu plus du tiers de la consommation totale d'énergie du pays, on imagine sans peine que satisfaire le besoin de chaleur sans bruler un combustible fossile ou fissile serait un grand progrès. Pour un particulier, la part du chauffage dans son budget représente souvent bien plus qu'un tiers; pour des personnes âgées, le chauffage représente souvent 80% de la facture énergétique.

 

Enfin, dans le cadre de la transition énergétique, on voit ici poindre une solution découplant la production de chaleur re-localisée et la production d'électricité restant centralisée. Du coup, la réduction du parc nucléaire français semble beaucoup plus facile à réaliser rapidement.

 

Chiche, on le fait !  Le jeu (éolien) en vaut bien la chandelle !

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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 18:48

C'est en mille neuf cent soixante et un

Que l'URSS construit le réacteur numéro un

De la centrale d'un lieu nommé Tchernobyl

Qui verra naitre à ses cotés une nouvelle ville.

 

La ville de Prypiat surgit de terre

Pour abriter tous les prolétaires

Les ingénieurs et les fonctionnaires

Qui oeuvrent à la centrale nucléaire.

 

Cette centrale c'est le fleuron

De cette grande nation

Qui entre dans la nucléaire ronde

Et montre sa suprématie au monde.

 

Tout va bien, Gorbatchev peut rêver

D'un monde meilleur, plus achevé

D'une refonte du communisme

Et d'une ouverture au capitalisme.

 

Nous sommes en avril, le vingt six

De l'an mil neuf cent quatre vingt six

C'est le printemps, la forêt reverdit

Et demain est jour de repos, un samedi.

 

Pourtant au petit matin le réacteur quatre

Explose violemment et arrose Prypiat

De ses abondantes émissions radioactives

Invisibles, mais si tenaces et si nocives.

 

Comme un volcan, dans l'atmosphère,

Le réacteur incontrôlé émet ses matières

Qui forme un énorme nuage de poussières

Et de gaz qui voyagent autour de la Terre.

 

Cet énorme nuage s'étend sur l'Europe

Sur laquelle il se développe.

Il est peuplé de dangereux isotopes

Indétectables au puissant télescope.

 

D'aucuns disent qu'il aurait épargné la France

En s'arrêtant ou en longeant par chance

Les frontières de notre beau pays :

Ses habitants en sont tout ébahis !

 

Ces fadaises, ces mensonges énormes

Sont malheureusement la norme

Des discours se voulant rassurants

De tous ces fieffés dirigeants.

 

La vérité est tout autrement grave

Ce n'est pas un simple sarcophage

Qui protégera les populations

Des dangers dus aux radiations.

 

La radioactivité dure si longtemps

Que nos petits petits petits enfants

Seront à jamais corvéables

Pour gérer ces déchets du diable.

 

Le Tchernobyl accident

Est déjà âgé de vingt sept ans

Et rien n'est réglé pour autant

Le danger reste très menaçant.

 

C'est pourquoi notre devoir

Est de garder en mémoire

Ce drame, ce jour si noir

Pour notre humaine histoire.

 

Puissions nous faire comprendre

A tous ceux qui nous entendent

Que l'industrie nucléaire

Notre avenir, gravement, obère.

 

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 00:07

Ma Valentine est encore amoureuse

Et cela la rend épanouie, heureuse.

Elle aime bien me rendre visite

Venir me voir, me surprendre, sans invite.

 

J'adore sa mise coquette et son air radieux,

Sous sourire en coin, au coin des yeux.

Je l'aime encore même si la chambre semble vide

Depuis qu'elle vit en célibataire intrépide.

 

C'est une cérébrale, une intellectuelle;

Elle a besoin de stimuler sa cervelle.

Elle triture et façonne la terre et la cire,

Elabore de belles formes à enduire ou à cuire.

 

Elle aime aussi se rendre dans les musées,

S'arrête longuement devant un tableau médusée,

M'explique la présentation et les couleurs

Voulues par l'artiste peintre du bonheur.

 

Elle passe des heures devant son ordinateur

A rechercher les images et les splendeurs

Des oeuvres du grand peintre disparu

Dont la renommée n'a point décru.

 

Elle court rejoindre ses nombreuses amies

A Paris dans une école ou une académie.

Elle leur envoie des messages pour un rien

Surtout pour entretenir cette amitié très bien.

 

Elle virevolte dans le monde comme une étudiante

Elle apprend à vivre en indépendante

Je suis fier et content de voir ma belle

S'ouvrir au monde comme une immortelle.

 

Ma Valentine est encore amoureuse

 Et cela la rend épanouie, heureuse.

J'aimerais bien qu'elle vienne plus souvent

Avec l'envie de m'embrasser... comme avant.

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 21:30

Article de Philippe Chalmin 

- paru page 58 de Marianne n°823 du 26 janvier au 1er février 2013

Cet article dénonce l'opposition des français à l'exploitation des gaz de schistes (GDS)

 

Reprenons point par point ces arguments de Philippe Chalmin afin d'en démontrer la justesse ou la fausseté.

a) Plus grande indépendance énergétique des USA

 vrai, quoiqu'il faudrait mesurer la part de l'import du gaz dans le total des importations des USA; si cette part est faible, ce qui est le cas, l'indépendance obtenue est toute relative !

b) Effondrement du prix du gaz

 vrai, sauf que cet effondrement du prix rend l'exploitation des GDS de moins en moins rentable. En fait, c'est la subvention versée par l'état américain pour chaque puits foré et restant ouvert qui rend l'opération rentable pour les compagnies pétrolières. A l'inverse, le citoyen américain subventionne donc un gaz qui n'est pas si bon marché !

c) Attaque du film Gasland et négation des dégâts de l'exploitation des GDS

 il s'agit d'un argument répété en boucle par tous les pro GDS; en réalité, l'exploitation du GDS est un véritable massacre environnemental pour plusieurs raisons bien connues mais que Philippe Chalmin se garde bien d'évoquer:

 1. Un puits permet d'exploiter du GDS pendant 1 an ou 2 maxi et ce sur une surface de 2,5 km2 seulement; il faut donc refaire un puits à moins de 2km plus loin pour continuer l'exploitation. Or pour chaque puits creusé il faut environ 10.000 m3 d'eau dont 2/3 restent dans la roche sans que l'on sache les effets à long terme et dont 1/3 pollué par les produits chimiques ajoutés, reste stocké en surface dans une réserve temporaire réputée étanche et en attente de son traitement éventuel. Donc tous les 2 km environ on trouvera, après exploitation, des bâtiments et des piscines d'environ 3300 m3 emplies d'une eau gravement polluée.

 2. Il faut faire venir cette eau dans une installation proche du puits; la solution la plus économique pour approvisionner en eau, compte tenu de la courte durée de vie de l'exploitation est donc le camion, ou plutôt une nora de camions, des routes construites temporairement, des nuisances par le bruit et les gaz d'échappement de ces camions.

De plus, cette eau serait bien plus utile pour l'agriculture ou l'alimentation humaine en général. Aux USA, il y a déjà conflit avéré entre les pétroliers GDS et le monde agricole !

 3. Le GDS ne remonte pas sagement par le tuyau, horizontal sur 1km puis vertical sur 2km environ. En effet la fracturation hydraulique se fait par portions successives de 100 à 200m de tuyau horizontal; les possibilités de remontée directe du GDS, c'est à dire du méthane à la surface sont toujours possibles; de plus la technique impose l'utilisation de tubes gigognes emboités les uns dans les autres, multipliant ainsi les risques de fuites à chaque emboitement. Ces remontées non maîtrisées de méthane ont bien été mises en évidence dans le film Gasland. Plus récemment à Pavillon (USA), siège d'une exploitation de GDS, l'équivalent de notre agence de sécurité sanitaire à révélé et dénoncé le fait que l'eau d'adduction n'était plus potable de par la présence de plusieurs hydrocarbures à des doses dangereuses pour l'homme. D'ailleurs la population locale s'approvisionne en eaux en bouteilles !

 4. Le GDS ou méthane est un hydrocarbure; par sa combustion, il produit donc du CO2 comme tout hydrocarbure; il aggrave le réchauffement climatique dont l'origine liée à l'utilisation humaine des hydrocarbures est acceptée par la communauté scientifique mondiale. Les ressources en GDS sont relativement faibles par rapport aux ressources conventionnelles. Pourquoi donc s'obstiner à puiser les dernières moles d'hydrocarbures dans ces conditions ? De plus le méthane non brulé qui s'échappe à l'air libre est un GES beaucoup plus puissant que le CO2.

Ne serait-il pas plus raisonnable de se tourner, dès maintenant, vers des sources d'énergie plus propres et renouvelables ?

d) D'autres pays entrent dans la course, sauf la France

 vrai en partie seulement car ces pays européens en sont au début et déchantent parfois sur le volume des ressources GDS estimées !

 Nous ne sommes pas des moutons de Panurge; pourquoi faudrait-il faire la même erreur que les USA ou que nos voisins ? Gardons notre GDS sous nos pieds; il ne prendra que plus de valeur dans quelques dizaines d'années, du moins si la technologie future est capable d'éviter les pollutions et la génération de gaz à effet de serre.

e) Les verts sont à l'origine d'une loi d'interdiction

 vrai et quelle chance pour notre pays qui se montre vertueux dans ce domaine, qui applique le principe de précaution avant le principe du profit immédiat de grosses sociétés.

f) Le président François Hollande est mou

 Encore une assertion répétée en boucle par une droite qui ne digère pas l'échec de son candidat aux présidentielles; il est évident que cette assertion, presque diffamatoire, ne mérite pas d'être retenue et qu'elle diminue ses auteurs.

g) Le principe de précaution bloque les inventions technologiques majeures

 vrai, et pour la survie des hommes. Si le principe de précaution avait existé au début de l'ère industrielle, l'exploitation du charbon n'aurait peut être pas pu se faire. 

 Les néo-libéraux, les économistes bon teint, pensent sans doute que c'eut été une catastrophe, que notre essor industriel et économique aurait été brisé à jamais; et se disent, heureusement, le principe de précaution n'existait pas encore !

 Les gens plus soucieux de l'environnement que de leurs sous ou de leur petit confort, pensent au contraire, que l'extraction du charbon, puis du pétrole et du gaz à des prix relativement bas, ont empêché une prise de conscience environnementale au plus tôt et ont retardé considérablement le développement d'énergies renouvelables et propres; ils pensent aussi, que les énergies de stock bon marché ont favorisé la gabegie et rendent bien difficile aujourd'hui les efforts de sobriété énergétique. Mais ils savent aussi que l'avenir de l'humanité passe par le renoncement à toutes les énergies ou minéraux extraits parce que ce stock est épuisable. Il faut se tourner vers le recyclage de tous les matériaux et objets; il faut limiter notre consommation d'énergie, faire marcher nos bras et nos jambes plus que les machines; il faut n'utiliser que les énergies renouvelables pour assurer la survie de nos enfants et leur laisser en héritage, un monde qui reste vivable et sain où que l'on se trouve sur Terre.

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 23:03

Là bas dans les neiges et sur la glace

Un grand animal tout blanc se déplace:

J'ai nommé l'ours polaire

Qui habite la calotte glaciaire.

 

L'univers de ce roi du pôle Nord,

Ne sera bientôt qu'un triste décor.

Cet espace vital pour lui, se réduit

Un peu plus, chaque jour et chaque nuit.

 

Ce grand nomade de l'Artique

Migrera sans doute en Amérique

En Europe du nord, en Sibérie

Si l'avenir sombre, enfin, lui sourie.

 

Sans même attendre son départ ou sa mort

Des hommes sans foi, des croques morts

Enverront des bateaux au spectacle

De cette sinistre et affreuse débâcle.

 

D'abord pour s'enrichir de ce tourisme

Qui s'émerveille d'un cataclysme,

Vogueront des palaces flottants

Pour voyageurs parfois incontinents.

 

Puis viendront les plateformes foreuses

Equipées de têtes chercheuses

Aptes à trouver ce liquide noir

Aux revenus juteux à percevoir.

 

Qu'importe le risque de grave pollution

Car les ingénieurs ont des solutions

Pour résoudre tout problème technique.

Dommage qu'ils leur manque une éthique.

 

Car à quoi bon extraire à cet endroit

Où la neige peut être encore, poudroie,

Quelques restes minables d'une matière

Qui réchauffe indirectement l'atmosphère ?

 

Pourquoi faudrait-il détruire ce lieu

Supprimer de l'ours blanc, le milieu

Juste pour faire rouler plus d'autos

Ou bien réchauffer quelques bobos ?

 

Pourquoi accepter cette exploitation

Qui est sans conteste la négation

Du vivant, de notre Terre nourricière

De notre destinée première.

 

Réveillons nous, levons nous

Ce monde et ce pôle sont à nous

Ne laissons pas les grands rapaces

Envahir cette magnifique place.

 

Ayons un sursaut, une conscience

Refusons cette malsaine malfaisance

Arrêtons les foreurs, arrêtons les destructeurs

Faisons taire tous ces voleurs et leurs moteurs.

 

Redonnons sa place à l'ours blanc

Rendons notre monde bien vivant

Réapprenons à respirer, à bien vivre

Sans hydrocarbures nous pouvons revivre.


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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 22:57

 

Paris, aux JO 2012 était candidate

Il fallait pour les cyclistes du rond, un anneau

Un nouveau vélodrome, près du plan d'eau

De Saint Quentin en Yvelines, dont acte.

 

Bien que la candidature de Paris soit rejetée,

Qu'un vélodrome tout neuf, à Londres soit construit

La Communauté d'Agglomération de SQY instruit

L'ancien projet de manière entêtée.

 

Ce vélodrome puisqu'il faut l'appeler par son nom,

Comportera un grand anneau couvert

Plus un hôtel ou deux pour le gîte et le couvert

Et quelques autres constructions … en béton.

 

Il amputera la base de loisirs de 4,3 hectares

Sera co-financé par Saint quentin en Yvelines,

L'état, la région, le département des Yvelines

Et gonflera nos impôts sans retard.

 

Durant le précédent mandat municipal

Le président de la base de loisirs

Et une fieffée élue écologiste

Se sont exprimés en vain contre ce projet vénal.

 

En 2008, la CASQY lance un nouveau PLU

Qui étend le POS de Montigny vers la base de loisir

Et dégage ainsi les hectares pour construire.

Les élus de gauche se prononcent contre ce PLU.

 

Neufs habitants de Montigny le bretonneux

Déposent un recours devant le tribunal administratif

Exprimant légalement le coté abusif

De ce projet combien inutile et coûteux.

 

Ces neuf habitants de Montigny le bretonneux

Reçoivent la visite d'un huissier de justice

Leur présentant une assignation de la société Vélopolis.

Habitons nous vraiment la ville des bienheureux ?

 

Par cette assignation devant le tribunal

De grande instance et de Versailles

Vélopolis réclame en dommages et intérêts une paille,

Soit la somme de 3,7 millions d'euros en principal.

 

L'assignation faite par une société  de construction

Pose la question de la vraie démocratie

Qui est ici bafouée par une simple compagnie;

Elle revient à dénier aux citoyens le droit de dire non !

 

D'autres grands projets inutiles existent

Tel l'aménagement du plateau de Saclay

Un lieu de concentration pour universités

Pour satisfaire l'égo de quelque fol qui persiste ?

 

D'autres grands projets inutiles

Tel l'aéroport de Notre Dame des Landes

Un projet de 1970, une vieille commande

Qui ne réjouira que quelques huiles.

 

Ces grands projets sensés créer de l'emploi

Déplaceront sans doute des populations

Obligeront à de difficiles mutations

Pour que coule le béton même dans les bois.

 

Ces grands projets bafouent la relocalisation :

Seules les grands architectes mégalomanes

Et les grands du BTP toucheront la manne,

De ces constructions de fer et de béton.

 

Les locaux seront expulsés loin de leurs terres;

Ces gens essaieront de survivre ailleurs,

Travailleront dur et à toute heure,

Mais ne pourront jamais se taire.

 

Ils manifesteront toujours plus souvent;

Ils diront tout le mal qu'on leur a fait;

Ils s'en prendront violemment au préfet

Qui applique les ordres lâchement.

 

Puis ils descendront de toutes parts, de banlieue

Sur Paris, la capitale de toutes les spéculations.

Ils marcheront détruire ces institutions

Qui ne représentent plus rien à leurs yeux.

 

Pendant ce temps là, des murs à l'ombre

Cacheront ces couards de patrons

Terrorisés par tous ces gens, ces pions

Qui les forcent à l'exil … à Londres.


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